11 novembre 2010 – Femmes en marge: un genre à part ?

A l’origine de cette journée, la volonté de se retrouver entre politiques et professionnels pour échanger autour d’une catégorie d’usagères des structures d’aide que sont les femmes, qui n’ont pas, jusqu’ici fait l’objet d’une réflexion spécifique.

Un premier const20161214-image-femmes-en-margeat s’impose: les formes de marginalité féminine présentent des particularités à plusieurs égards, comparées à celles qui touchent les hommes, majoritaires dans les structures d’accueil à bas seuil. Ces aspects ont été mis en exergue dans les récits de ces femmes qui déplorent, par exemple, l’absence de lieux d’accueil non mixtes, évoquent les violences auxquelles elles sont exposées dans la rue, ou leur rapport à la maternité, véritable enjeu de bataille et de souffrances. Car ce sont bien ces spécificités qui doivent faire l’objet d’un travail à deux niveaux pour permettre d’une part, de pallier aux problèmes des femmes au sein des structures d’aide et plus généralement dans la rue. A un autre niveau, une compréhension des facteurs ayant déterminé la précarité de ces femmes est nécessaire afin de concrétiser, en amont, des programmes de prévention et d’actions ciblés.

Détecter et prévenir

L’étude menée par l’EESP (Ecole d’études sociales et pédagogiques), sur mandat de la commission Prévention et dépendances de Lausanne Région, s’est intéressée au parcours de 19 femmes âgées entre 32 et 45 ans ainsi qu’à l’avis de 35 professionnels. Des entretiens ont été réalisés avec toutes les femmes.

Un rapport a été établi, ainsi que des recommandations:

Etude « Femmes en marge: un genre à part? » (86 pages)
Résumé et recommandations de l’étude (6 pages)